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AIDE AUX VICTIMES
27/06/2017 09:42 par Admin Admin
Contact Presse
François Verny / 01 45 35 31 87
[email protected]
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 16 juin 2017
Aide aux victimes
Une vision étriquée et méprisante
Le Garde des Sceaux a confirmé, selon la presse, hier devant les seules
associations de victimes du terrorisme le rattachement du secrétariat général du
comité interministériel de l'aide aux victimes à un service du ministère de la
Justice. La FNATH qui avait salué la création de ce secrétariat général
interministériel critique cette décision qui témoigne d'une vision étriquée de l'aide
aux victimes.
La composition du Gouvernement actuel supprimait déjà le Secrétariat d'Etat de l'aide
aux victimes. Le Garde des Sceaux a annoncé hier à des associations de victimes du
terrorisme la fusion du secrétariat général de l'aide aux victimes avec d’autres services
du Ministère de la Justice.
La FNATH qui représente les victimes d'accidents de la vie (route, travail, médical,
terrorisme, accidents collectifs...) critique ce choix fait sans aucune concertation. En ne
l'annonçant qu'aux associations de victimes du terrorisme, le Garde des Sceaux
démontre son incompréhension de la politique de l'aide aux victimes qui ne peut se
limiter qu'à ces seules victimes. Avec ce secrétariat général, la Fnath militait pour
qu'enfin une vision globale soit mise en place pour toutes les victimes.
Le rattachement au seul ministère de la Justice constitue une erreur. En effet, l'apport
d'un tel secrétariat général reposait sur son inter-ministérialité. L'accompagnement des
victimes inclut en effet des problématiques qui sont liées à la prise en charge des soins,
au maintien en emploi, à la politique du handicap.... qui relèvent d'autres ministères que
celui de la Justice.
La FNATH demande donc qu'une réflexion globale avec l'ensemble des associations de
victimes puisse être menée sur la politique de l'aide aux victimes à mettre en place en
France. Une politique concernant nécessairement toutes les victimes et avec une vision
interministérielle, car la vie d’une victime ne s’arrête pas aux missions du ministère de la
Justice.
Contact Presse
François Verny / 01 45 35 31 87
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 16 juin 2017
Aide aux victimes
Une vision étriquée et méprisante
Le Garde des Sceaux a confirmé, selon la presse, hier devant les seules
associations de victimes du terrorisme le rattachement du secrétariat général du
comité interministériel de l'aide aux victimes à un service du ministère de la
Justice. La FNATH qui avait salué la création de ce secrétariat général
interministériel critique cette décision qui témoigne d'une vision étriquée de l'aide
aux victimes.
La composition du Gouvernement actuel supprimait déjà le Secrétariat d'Etat de l'aide
aux victimes. Le Garde des Sceaux a annoncé hier à des associations de victimes du
terrorisme la fusion du secrétariat général de l'aide aux victimes avec d’autres services
du Ministère de la Justice.
La FNATH qui représente les victimes d'accidents de la vie (route, travail, médical,
terrorisme, accidents collectifs...) critique ce choix fait sans aucune concertation. En ne
l'annonçant qu'aux associations de victimes du terrorisme, le Garde des Sceaux
démontre son incompréhension de la politique de l'aide aux victimes qui ne peut se
limiter qu'à ces seules victimes. Avec ce secrétariat général, la Fnath militait pour
qu'enfin une vision globale soit mise en place pour toutes les victimes.
Le rattachement au seul ministère de la Justice constitue une erreur. En effet, l'apport
d'un tel secrétariat général reposait sur son inter-ministérialité. L'accompagnement des
victimes inclut en effet des problématiques qui sont liées à la prise en charge des soins,
au maintien en emploi, à la politique du handicap.... qui relèvent d'autres ministères que
celui de la Justice.
La FNATH demande donc qu'une réflexion globale avec l'ensemble des associations de
victimes puisse être menée sur la politique de l'aide aux victimes à mettre en place en
France. Une politique concernant nécessairement toutes les victimes et avec une vision
interministérielle, car la vie d’une victime ne s’arrête pas aux missions du ministère de la
Justice.