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Procès du distilbène. Après la Cour de cassation... la Cour d'appel de Paris. Soyons nombreux pour soutenir Marie-Elise Retrouvons nous à l'audience jeudi 14 juin 2012 à 14h00
12/06/2012 09:45 par Admin Admin
Cour d'appel de Paris
Chambre civile 2-2
10 boulevard du palais - 75001 PARIS
M° Cité ou Châlelet
Pour télécharger le plan d'accès à la salle d'audience, cliquez ici.
Cour d'appel de Paris
Chambre civile 2-2
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Marie-Elise se serait bien passée d’un nouveau procès, mais elle n’a pas eu le choix !
Née en 1965 après avoir été exposée in utero au DES, elle a déclaré un cancer Adénocarcinome à Cellules Claires (cancer ACC) à 21 ans, qu’elle a vaincu après 18 opérations et 42 anesthésies générales. En 2003, elle a assigné UCB Pharma et Novartis, les deux laboratoires ayant commercialisé le DES en France.
Le 26 janvier 2007, UCB Pharma a été condamné à verser 229 000 euros à Marie-Elise. Novartis a été mis hors de cause, car, dans le carnet de santé de Marie-Elise, peu après sa naissance, sa mère avait elle-même noté « Distilbène » (nom du médicament commercialisé par UCB Pharma) et non « Stilboestrol Borne » (nom du médicament commercialisé par Novartis).
MAIS : Marie-Elise n’a aucune des ordonnances faites à sa mère. Du coup, UCB Pharma a fait appel de sa condamnation, au prétexte qu'aucun document ne prouve que c’est son médicament qu’a absorbé la mère de Marie-Elise.
EN 2008, UCB Pharma a eu gain de cause ! La Cour d’appel de Versailles a condamné Marie-Elise à rembourser les sommes gagnées. Marie-Elise s’est donc pourvue en cassation.
LE 24 SEPTEMBRE 2009, la Cour de cassation a jugé que, dès lors que l'exposition in utero au DES, ainsi que le lien avec le cancer ACC ont été établis, c'est à chaque laboratoire de prouver que son médicament n'est pas en cause. Ce renversement de la charge de la preuve est une vraie avancée. L'affaire de Marie-Elise a été renvoyée devant la Cour d’appel de Paris.
C'est donc cette ultime étape qui s'ouvrira le 14 juin. Les juges auront à se prononcer une nouvelle fois sur la responsabilité des laboratoires :
- doivent-ils être dédouanés sous prétexte qu'une ordonnance manque?
- les témoignages des victimes et les expertises des médecins suffiront-ils pour les faire condamner ?
- enfin, le cas échéant, comment les laboratoires seront-ils condamnés ? Au prorata de leurs parts de marché lorsqu’ils commercialisaient le DES ? Ou bien à 50% chacun ?
Née en 1965 après avoir été exposée in utero au DES, elle a déclaré un cancer Adénocarcinome à Cellules Claires (cancer ACC) à 21 ans, qu’elle a vaincu après 18 opérations et 42 anesthésies générales. En 2003, elle a assigné UCB Pharma et Novartis, les deux laboratoires ayant commercialisé le DES en France.
Le 26 janvier 2007, UCB Pharma a été condamné à verser 229 000 euros à Marie-Elise. Novartis a été mis hors de cause, car, dans le carnet de santé de Marie-Elise, peu après sa naissance, sa mère avait elle-même noté « Distilbène » (nom du médicament commercialisé par UCB Pharma) et non « Stilboestrol Borne » (nom du médicament commercialisé par Novartis).
MAIS : Marie-Elise n’a aucune des ordonnances faites à sa mère. Du coup, UCB Pharma a fait appel de sa condamnation, au prétexte qu'aucun document ne prouve que c’est son médicament qu’a absorbé la mère de Marie-Elise.
EN 2008, UCB Pharma a eu gain de cause ! La Cour d’appel de Versailles a condamné Marie-Elise à rembourser les sommes gagnées. Marie-Elise s’est donc pourvue en cassation.
LE 24 SEPTEMBRE 2009, la Cour de cassation a jugé que, dès lors que l'exposition in utero au DES, ainsi que le lien avec le cancer ACC ont été établis, c'est à chaque laboratoire de prouver que son médicament n'est pas en cause. Ce renversement de la charge de la preuve est une vraie avancée. L'affaire de Marie-Elise a été renvoyée devant la Cour d’appel de Paris.
C'est donc cette ultime étape qui s'ouvrira le 14 juin. Les juges auront à se prononcer une nouvelle fois sur la responsabilité des laboratoires :
- doivent-ils être dédouanés sous prétexte qu'une ordonnance manque?
- les témoignages des victimes et les expertises des médecins suffiront-ils pour les faire condamner ?
- enfin, le cas échéant, comment les laboratoires seront-ils condamnés ? Au prorata de leurs parts de marché lorsqu’ils commercialisaient le DES ? Ou bien à 50% chacun ?